Cher monde, cher pays, chers chevaux…

En cette période de reconstruction de notre Terre, notre santé, je vous propose un texte positif, constructif et plein d’amour que j’ai écrit lors de mon dernier atelier de ressourcement équestre à Cuba, quelques heures avant la fin de mon voyage, loin de moi l’idée de l’écrire pour cette situation que nous vivons tous, mais je crois que mes mots s’y prêtent tout à fait.

Cher monde, Cher pays, Chers Chevaux,

Je vous suis reconnaissante d’avoir croisé mon chemin afin de découvrir enfin celle que je suis entièrement.

Quelle paix.

Assise par terre, dans ce champ, je sens le vent tourner. J’observe et je sens le vent dorénavant. Je l’ai déjà senti avant, mais maintenant je le ressens. À travers ce voyage, j’ai pris conscience de la force qui nous unis, moi, le monde et ces chevaux. Tendrement, je leur murmure ce qui transperce mon corps, en silence, pour nous unir. Ce sentiment est puissant et chaque instant le temps s’arrête.

Pendant, que je prends le temps, mes inquiétudes s’envolent, je ne ressens plus de doute, d’amertume, ni de colère. Je ressens que de l’amour.

J’ai déjà connu l’amour, un peu, des fois trop. J’ai connu cet amour en donnant la vie aux deux êtres les plus extraordinaires sur cette terre et maintenant qu’ils sont grands, je vis un grand vent de changement.

Ce matin, j’ai marché sans rien provoquer. Je ne cherchais pas le cheval, mais l’endroit, un arbre, le signal. Je me suis assise, sans rien demander, sans attentes. Les 16 chevaux étaient là au loin. Encore une fois, le temps s’est arrêté. 7 de ces 16 chevaux se sont approchés, sans que je leur demande et ils m’ont entourés. Les larmes se sont mise à couler.

Pendant un très long moment, ils m’ont donné ce sentiment d’amour inconditionnel. J’ai pleuré de paix, de sérénité, me demandant ce qui nous unissait tant. Tout l’amour que je n’ai pas reçu, ce sentiment que j’ai tant manqué, que j’ai tant cherché, il est là maintenant.

Ensuite, une de mes participantes est arrivée, un peu au loin et ils sont allés à elle aussi l’entourer. L’ancienne femme en moi aurait été prise de jalousie, mais maintenant je sais que rien ne m’appartient. Je leur ai chuchoté dans mon cœur d’aller vers elle, d’aller l’entourer d’amour. C’est bien ça l’amour, ne rien retenir?

Et après un long moment, ils sont revenus.

Vivez cet instant d’arrêt pour créer, méditer, vous ressourcer.